Skip to main content
AdministratifComptableEntreprisesFiscal

Cotisations patronales 2025 : toutes les nouvelles règles à connaître pour les employeurs

La loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2025, bien qu’adoptée avec un certain retard, est désormais applicable. Elle introduit plusieurs ajustements importants qui vont directement impacter les cotisations dues par les employeurs. Mais attention, cette loi ne couvre pas tout : d’autres évolutions réglementaires sont également à prendre en compte, notamment en matière d’assurance chômage, d’indemnisation des arrêts maladie ou encore d’avantages en nature liés aux véhicules de fonction.

Face à ces changements, il devient indispensable pour les entreprises d’en mesurer les conséquences sur leur politique salariale et leur budget RH. Voici les principales nouveautés à connaître.

1. La prime de partage de la valeur désormais intégrée au calcul de la réduction générale des cotisations

Jusqu’à présent, la prime de partage de la valeur (PPV) n’était pas comptabilisée dans le calcul de la réduction générale des cotisations patronales. Cela change en 2025 : cette prime sera prise en compte dans la rémunération servant de base au calcul de la réduction.

Conséquence : les employeurs verront potentiellement le montant de la réduction diminuer, en particulier pour les salariés dont le salaire se situe près du seuil de 1,6 SMIC, au-delà duquel la réduction ne s’applique plus.

2. Taux réduits pour la maladie et les allocations familiales : des seuils abaissés

Les taux patronaux de certaines cotisations sociales, comme l’assurance maladie et les allocations familiales, peuvent être réduits si les rémunérations des salariés sont inférieures à certains plafonds. En 2025, ces seuils sont revus à la baisse.

Conséquence : moins de salariés seront éligibles à ces taux préférentiels, ce qui peut entraîner une hausse des charges pour certaines entreprises

3. Arrêts maladie : un reste à charge plus élevé pour les employeurs

À partir du 1er avril 2025, la limite de salaire utilisée pour calculer les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale sera réduite à 1,4 SMIC (contre 1,8 aujourd’hui).

Impact : en cas de maintien de salaire obligatoire ou prévu par une convention collective, les entreprises devront assumer une part plus importante de la rémunération des salariés en arrêt.

4. Avantage en nature véhicule : revalorisation des montants forfaitaires

Les règles servant à estimer la valeur des véhicules mis à disposition des salariés évoluent à compter du 1er février 2025. Les montants forfaitaires servant de base au calcul des cotisations sociales seront augmentés.

Effet direct : les charges sociales dues sur ces avantages seront mécaniquement plus élevées.

5. Cotisation chômage : une légère baisse à partir de mai

Bonne nouvelle toutefois : à compter du 1er mai 2025, le taux de la contribution patronale d’assurance chômage passera de 4,05 % à 4 %.

À noter : cette diminution s’applique également aux entreprises concernées par le dispositif bonus-malus.

Les évolutions prévues pour 2025 impliquent à la fois des augmentations de charges et quelques allègements. Il est essentiel pour les employeurs d’évaluer précisément l’effet global de ces mesures sur leur masse salariale.

Pour adapter vos pratiques et sécuriser votre gestion sociale, n’hésitez à nous contacter !

Voir toutes les actualités